Espace pour l’intégration des TIC

Chaque année, vos conseillers pédagonumériques RÉCIT FGA  accompagnent des intervenants en FGA, créent du nouveau contenu, animent des ateliers dans des colloques et congrès et développent la pédagogie numérique. Cette année, nous vous offrons notre première édition de la revue annuelle RÉCIT FGA qui regroupent des informations, des réalisations et plusieurs conseils pour l’intégration pédagogique du numérique.

Explorez, apprenez et surtout, n’hésitez pas à cliquer sur les nombreuses ressources mises à votre disposition tout au long de la revue!

Consultez la revue!

Je vous invite à consulter mon offre de formation pour la prochaine année. Il me fera plaisir de vous accompagner dans vos projets et dans votre appropriation du numérique à travers différents outils et plateformes.

Offre de formations 2019-2020

Plan d’action 2019-2020

 

Le jeudi 30 août 2018,  à Ste-Julie, au CFP de la CS des Patriotes, avait lieu la rencontre des directions de l’Éducation des Adultes et de la Formation Professionnelle des commissions scolaires de la Montérégie. À cette occasion, les plan d’action 2018-2019 et bilan 2017-2018 du service régional de la Montérégie pour le RÉCIT FGA ont été déposés.

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Un des mandats du service régional du RÉCIT de la FGA en Montérégie est de former les enseignants à l’intégration des TIC. Pour réaliser ce mandat, voici l’offre de formation (qui se décline en en trois volets).

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La mobilité est la 2e révolution technologique du siècle selon le Pew Research Center car en 2014, le nombre d’appareils mobiles connectés à Internet a dépassé le nombre d’ordinateurs connectés au même réseau. Selon le CEFRIO, en 2016, 81% des jeunes adultes (18 à 34 ans) possèdent un téléphone intelligent! C’est 4 élèves sur 5 dans nos classes FGA! Comment pouvons-nous optimiser en classe cette belle quincaillerie qui ne sert la plupart du temps qu’au divertissement des élèves? Voilà la question à laquelle nous tenterons de répondre en proposant des activités, des applications et des usages variés des appareils mobiles des élèves.
Présentation utilisée : tr.im/jpm2018-c03

Un des mandats du service régional du RÉCIT de la FGA en Montérégie est de former les enseignants à l’intégration des TIC. Pour réaliser ce mandat, voici l’offre de formation (qui se décline en en trois volets).

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D’une part, dans le cadre de l’accompagnement que RÉCIT Montérégie prodigue aux conseillers pédagogiques de cette région, nous offrons deux journées de formation par année sur des sujets divers relatifs à l’intégration des TIC.

D’autre part, nous recevons souvent des demandes quant au meilleur outil (app, logiciel ou service web) pour faire ceci ou pour faire cela.

En collaboration avec mon collègue André-Paul Bouchard (conseiller RÉCIT de la CSDHR), nous avons proposé et animé l’atelier « Choisir 2.0 ». Cet article se veut une documentation issue de cet atelier.

Introduction

Pour mettre la table quant à la nécessité de se doter d’un processus plus systématique pour faire des choix, voici deux illustrations assez parlantes.

Vous croyiez qu’il n’y avait que Facebook et Twitter comme réseaux sociaux ? Cette image qui recense quelques réseaux sociaux existants est une éloquente preuve de la multiplicité de ces réseaux !

Le nombre d’applications par store est sans cesse croissant. Les Apps Store et Google Play ont chacun dépassé le million d’applications !

Avec la vitesse d’apparition de nouveaux produits, il est vraiment nécessaire de se donner une démarche pour faire nos choix.

Cette démarche cadre aussi bien avec les éléments suivants du référentiel de compétences professionnelles->http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmi…] du MÉLS, à savoir

  • La compétence 8 : Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement, d’apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.
    • la composante 1 : Exercer un esprit critique et nuancé par rapport aux avantages et aux limites véritables des TIC comme soutien à l’enseignement et à l’apprentissage, ainsi qu’aux enjeux pour la société.
    • la composante 2 : Évaluer le potentiel didactique des outils informatiques et des réseaux en relation avec le développement des compétences du programme de formation.
  • La compétence 12 : Agir de façon éthique et responsable dans l’exercice de ses fonctions.

Et pour guider les choix, vous devrez aussi avoir en tête les trois référentiels suivants.

a. Krathwohl et Andersen Il s’agit d’une révision de la taxonomie de Bloom. L’image ci-dessous démontre bien les changements proposés par ces deux chercheurs.

Nous devons tendre, dans nos activités pédagogiques, à viser davantage les niveaux du haut de la pyramide.

b. TPACK

Le modèle TPACK permet de prendre conscience que les projets en classe devraient comprendre les trois dimensions pédagogique (pk), disciplinaire (ck) et technologique (tk) [1].

c. SAMR Ce modèle d’intégration des technologies en classe permet de constater que l’usage des technologies amènera à terme la définition de nouvelles tâches qui seraient impensables dans les technologies.

La démarche proposée

La démarche proposée est un processus itératif composé de 5 étapes.

Chacune de ces étapes est décrite ci-dessous.

Préciser les besoins

L’intention pédagogique doit être à l’origine de la démarche et il est important de préciser le besoin en relation avec le programme de formation (savoirs prescrits, compétences disciplinaires, compétences transversales).

Parmi les facteurs à prendre en compte dans la définition du besoin, nous avons identifié :
- l’aisance de l’enseignant avec la ou les technologies ciblées
- l’aisance des élèves avec la ou les technologies ciblées
- l’organisation physique de la classe (disponibilité des appareils, possibilité d’utiliser les appareils des élèves, présence d’un laboratoire, de sans-fil, etc.).

Si vous êtes dans une situation de conseil auprès d’enseignants ou d’élèves quant au choix à faire, il est important de poser des questions pour avoir une bonne vision globale de la situation, du contexte et du besoin réel.

En effet, il arrive que le besoin manifesté soit très précis (du genre « je veux projeter le contenu de mon iPad sur l’écran ») alors que le besoin réel est différent (du genre « je veux projeter un film qui est sur mon iPad, car je n’arrive pas à l’exporter de mon iPad »). Alors, n’hésitez pas à poser des questions.

Analyser les solutions

L’analyse des solutions s’effectuera en dressant une liste de critères que l’on appliquera aux différentes solutions identifiées.

Voici une liste non exhaustive de critères qui peuvent être pris en compte. Cette liste se décline en quatre catégories

  • L’accès
    • Contrainte de navigateur
    • Prérequis matériel (caméra, microphone…)
    • Bande passante et lien Internet
    • Pérennité
    • Accessibilité pour des besoins particuliers
    • Coût
    • Mobilité
    • Interopérabilité
    • Type (libre ou propriétaire)
  • La confidentialité
    • Accès restreint
    • Protection des données personnelles
    • Risque
    • Obtenir une copie locale
    • Droit d’auteurs
  • La charge de travail
    • Courbe d’apprentissage
    • Temps de mise en place
    • Difficultés de mise en place
    • Entretien
    • Durée de travail pour aboutir
  • La convivialité
    • Compte requis
    • Facilité d’utilisation
    • Facilité de gestion
    • Documentation et/ou aide en ligne
    • Téléchargement nécessaire
    • Accès hors-ligne
    • Possibilité de commenter, d’émettre des suggestions, de relever des erreurs.

Pour dresser une liste des solutions (des logiciels, applications et services web) possibles, nous vous suggérons d’abord d’effectuer une recherche en lien avec un produit que vous connaissez qui semble pouvoir répondre à votre besoin.

Le site web Alternativeto.net est une belle référence pour vous permettre de dresser une liste de produits similaires.

Il existe par ailleurs plusieurs répertoires d’application ou de solution qui pourront vous inspirer ou vous aider dans votre démarche. Nous vous invitons à consulter :
- Carrefour Éducation
- Édululu
- Le site du RÉCIT ainsi que le site web du service national associé à votre discipline.

Vous devriez aussi consulter vos collègues, lancer une perche dans les réseaux sociaux, dans les forums du salon national des enseignants de Moodle FGA, vous serez surpris par la force d’un réseau !

Prendre une décision

Voici un algorithme intéressant pour vous conforter (ou vous remettre en question) quant à votre choix. En cliquant sur l’image, vous obtiendrez une version PDF plus claire.

Mettre en oeuvre

C’est une étape du processus qui est assez explicite. Par contre, il faut souligner l’importance de bien documenter votre utilisation. Cette documentation sera utile, pour vous (plus tard) et aussi pour vos collègues.

Même si le projet n’est pas une réussite complète, sachez que nous apprenons tous de nos erreurs. Et souvent, nous en apprenons davantage lors d’échec ! Alors raison de plus pour bien documenter !

Évaluer l’utilisation

L’objectif a-t-il été atteint ? Est-ce que les élèves sont plus engagés, plus compétents ? Quelles sont les améliorations à apporter ?

Allez-y d’une réflexion écrite sur le projet en vue revenir à la définition des besoins pour la prochaine fois.

Si le projet est d’une durée suffisamment longue, prenez la peine de demander l’avis de vos élèves. Faites l’objectivation avec eux !

Conclusion

Il s’agit d’un processus itératif, tel que mentionné en introduction. D’une itération à l’autre, vos projets, vos situations d’apprentissage doivent faire l’objet d’une amélioration.

Voici deux conseils qui terminaient notre atelier :

Introduction

Vous souvenez-vous de votre premier cours de natation, de patinage artistique ou de secourisme ? Lorsque vous réussissiez un niveau, vous receviez un petit certificat et un badge ? Quelle fierté vous aviez ensuite de montrer votre récompense à vos parents !

Le système de badges numériques, que l’on trouve par exemple dans Moodle FGA, vise ces mêmes cordes sensibles chez l’apprenant. Le badge est alors une représentation numérique décerné à l’élève qui démontre l’acquisition d’une habileté ou la réalisation d’un exploit.

L’usage bien dosé d’un système de badge pourra vous permettre d’augmenter l’engagement de vos élèves dans leurs apprentissages.

Un système de badges est un mécanisme parmi d’autres dans le mouvement de la ludification de l’éducation, c’est-à-dire le transfert de différents mécanismes de jeu dans le contexte éducatif en vue d’augmenter l’engagement des apprenants.

Dans cet article, vous lirez d’abord quelques fondements et principes du système ; viendront ensuite quelques exemples d’utilisation des badges ; pour conclure avec quelques conseils sur la mise en place d’un système de badges dans votre classe.

Fondements et principes

D’un côté, nous savons pertinemment que nos élèves en FGA ont une propension à nous ramener au cahier d’apprentissage. Ils sont sous l’impression (erronée) que toute activité hors cahier les ralentira et, par conséquent, il est difficile de les amener à faire des activités autres. D’un autre côté, nous savons aussi que le cahier d’apprentissage n’est pas la panacée. Développer des compétences se fait difficilement uniquement avec un cahier. C’est d’ailleur Viau (2009) qui précise que « (…) un élève accorde de la valeur à une activité pédagogique s’il en perçoit l’intérêt ou l’utilité. ». Il faut donc trouver un moyen de rendre cette activité intéressante ou utile !

Ndiaye et Benkacem (2014) dénotent trois éléments aux badges :

- Acquisition par l’apprenant : Tout élève peut « gagner » un badge selon les compétences développées ou les connaissances acquises.
- Émission par une institution : Les badges sont émis par les institutions pour reconnaître les compétences ou les connaissances des élèves.
- Exposition dans des environnements numériques : Les apprenants qui collectent des badges au fil de leurs formations peuvent les exposer dans différents environnements tels que : réseaux sociaux, ePortfolio, Mozilla Backpack, etc. ou simplement sur un site Web personnel.

Moodle offre un système de badge depuis sa version 2.5. Vous pouvez, en tant qu’enseignant de Moodle FGA, décerner des badges à vos élèves. Les badges décernés dans le cadre d’un cours Moodle peuvent ensuite être versés dans le sac à badges de Mozilla. Et de là, être montré au monde entier directement de cet endroit où à partir de son portfolio Mahara comme le démontre l’image ci-dessous.

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L’exposition des badges dans Moodle est limitée aux seules personnes qui disposent d’un compte dans Moodle. La page du sac à badges de Mozilla est assez ennuyeuse visuellement et ne permet pas de différencier l’affichage. Par contre, la page de profil de Mahara offre plusieurs options visuelles intéressantes et permet un affichage sélectif avec plusieurs possibilités (il s’agit de l’option la plus polyvalente) [1].

Quelques exemples

Voici trois exemples d’utilisation de badges.

Participation aux forums du salon national des enseignants Pour favoriser le réseautage des enseignants, les messages postés dans les différents forums du salon national des enseignants de Moodle FGA sont comptabilisés et tous les vendredis, des badges sont décernés aux enseignants participants. Cette pratique est en place depuis depuis janvier 2014.

Ainsi, de janvier à juin 2014, 59 enseignants ont reçu le badge 1er message, 18 le badge 5e message, 7 pour le badge 10e message et 2 pour le badge 25 messages.

Badge Nom du badge Détenteurs
1er message de forum 1er message de forum 59
5e message de forum 5e message de forum 18
10e message de forum 10e message de forum 7
25e message de forum 25e message de forum 2

Une fois par mois, les récipiendaires sont nommés dans les nouvelles de la semaine pour les féliciter.

Avec plus de 1 350 participants, chaque semaine des badges sont décernés aux enseignants qui contribuent aux forums du salon national des enseignants de Moodle FGA.

Animation à la JPM

Pour reconnaître l’effort et le travail associé à l’animation d’un atelier lors de la dernière journée pédagogique montérégienne, tous les animateurs se sont vus décerner un badge d’animation. Une reconnaissance informelle mais intéressante pour les personnes qui ont contribué à faire de cette journée un succès.

Mozilla webmaker

La fondation Mozilla propose le projet Webmaker. Ce projet vise à transformer les millions d’internautes consommateurs d’information en producteur d’information. Rien de moins ! Pour y arriver, le participant doit réaliser des petits projets qui le fait mieux cvomprendre le web et comment il se construit. Chaque étape est couronnée par un badge.

Pour aller de l’avant

En préalable

Pour utiliser les badges de Moodle FGA, vous devez disposer d’un espace de cours dans lequel vous avez un rôle d’enseignants.

Les élèves à qui vous désirez décerner des badges doivent être inscrits à votre cours.

Avant de créer vos badges, vous devrez préciser plusieurs informations. Il existe plusieurs formulaires standardisés pour vous aider dans cette opération (comme celui-ci). Le formulaire initial de création de badge de Moodle requiert les informations suivantes :
- Nom du badge
- Description
- Image du badge
- Détail de l’émetteur du badge (vous)

Vous devrez ensuite préciser les critères d’attribution. Moodle propose trois modes : manuel, achèvement de cours ou achèvement d’activité.

Finalement, vous devrez composer un message qui sera acheminé au récipiendaire du badge lors de son attribution.

Vous pouvez aussi consulter la documentation de Moodle.org (en anglais) sur les badges [2].

Tant que le badge n’a pas été décerné vous avez le loisir de le modifier.

Soyez rigoureux et constant dans l’application des règles

Documentez et soyez transparents avec vos élèves.

Alors qu’il est possible de fixer une date d’expiration au badge dans Moodle, il faut utiliser ce paramètre avec précaution puisqu’il occasionne sur l’image du badge un barré rouge indiquant que le badge est expiré… ce n’est pas très élégant.

Et pour conclure

Le système de badges de Moodle est un moyen relativement simple et efficace d’augmenter l’engagement de vos élèves dans les activités de votre classe.

Et vous ? Avez-vous des exemples d’utlisation de badges qui furent un succès dans l’augmentation de l’engagement de vos élèves ?


[1] Un tutoriel pour passer l’exposition de badges de Moodle à Mahara sera élaboré avant les fêtes.

[2] C’est dans nos intentions que de contribuer à la traduction de ces pages de la documentation de Moodle.

Petit article pour aider les enseignants à s’y retrouver dans le livre numérique

Le livre numérique était en 2011 la technologie émergente ayant le plus d’impact sur l’éducation dans l’année, selon le Horizon Report 2011 !


Introduction

Trois années se sont écoulées depuis ce rapport et le livre numérique devient de plus en plus présent.

La mesure budgétaire du MÉLS sur les ressources numériques ainsi que l’ubiquité des appareils mobiles (tablette ou téléphones évolués) sont deux facteurs importants qui nous forcent, nous les enseignants, à mieux cerner les tenants et aboutissants du livre numérique.

Je vous propose donc un survol de ce dossier très large pour que l’enseignant en vous réalise le potentiel pédagogique de la lecture numérique.


Qu’est-ce qu’un livre numérique

Il s’agit d’un fichier numérique que l’on peut télécharger sur un appareil en vue d’en faire la lecture.

Il existe plusieurs types de livres numériques. Vous avez sans doute rencontré déjà dans votre navigation web un fichier PDF (pour portable document format) ? Et bien, le PDF est un livre numérique.

EPUB – Mise en page fluide qui s’ajuste selon la taille de police choisie
– Choix de la police de caractères
– Choix de la couleur d’arrière-plan (souvent blanc, sepia, noir)
PDF PDF – Mise en page fixe

Il existe d’autres formats, ceux-ci propriétaires (qui ne sont donc nécessairement lisibles sur tous les appareils) comme le ibooks, mobi et le azw.

Les deux formats de livres numériques les plus répandus :
EPUB et PDF


Types d’appareil

Voici les types d’appareils pouvant afficher un livre numérique avec quelques avantages et inconvénients en lien avec la lecture numérique.



Ordinateur
+ Grand écran
+ Polyvalent
– Lourd
– Autonomie réduite (3 h)


Tablette
+ Mobilité intéressante
+ Polyvalente
+- Autonomie moyenne (10 h)
– Lecture au soleil difficile


Liseuse
+ Mobilité intéressante
+ Autonomie très grande (plusieurs jours)
+ Lecture au soleil
– Multimédia limité
– Appareil dédié


Téléphone évolué
+ Mobilité intéressante
+ Toujours accessible
+- Autonomie moyenne ( 1 j)
– Petit écran (effort de lecture plus grand)

Une des dimensions intéressantes de la diversité des appareils pouvant être utilisés pour la lecture de livre numérique est le suivi de lecture. En effet, en transitant par l’infonuagique, il est possible de synchroniser notre lecture sur nos différents appareils. Les notes, le surlignage et l’endroit où nous sommes rendus dans la lecture d’un livre sont synchronisés sur nos appareils et la lecture est ainsi beaucoup plus fluide.


Où obtient-on des livres numériques ?

Il existe de nombreux sites qui donnent accès à des livres tombés dans le domaine public. Le méta-répertoire Nos livres est sans doute un bon endroit pour commencer vos recherches de livres francophones du domaine public.

Vous pouvez aussi acheter ou emprunter des livres numériques. Selon votre écosystème de lecture [1], il existe un magasin qui vend des livres numériques.

Par exemple, pour l’environnement Apple (iPad, iPhone, iPod Touch), c’est le iBooks Store. Pour l’environnement Google (tout appareil Android), c’est le Google Play. Et pour l’environnement Kindle, c’est bien sûr Amazon.

La plupart des libraires offrent maintenant des livres au format numérique. Lors de votre magasinage, vous aurez souvent le choix d’acheter votre livre dans le format PDF ou EPUB. Préférez le format EPUB car ce dernier vous offre une plus grande flexibilité de lecture, tel que décrit dans la première section.

Sachez finalement que la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) ainsi que votre bibliothèque municipale (par l’entremise du site pretnumérique.ca ) prêtent des livres numériques. Pour de plus amples renseignements, visitez leur site web.

Le format de livre numérique le plus pratique est le EPUB.


Les verrous numériques

Pour assurer le respect du droit d’auteur, les livres numériques sont munis d’un verrou numérique. Ce verrou permet la lecture sur un nombre limité d’appareils vous appartenant ou encore limite dans le temps la disponibilité du livre (comme un prêt de la bibliothèque).

Le verrou numérique le plus répandu est le DRM de Adobe. Pour lire un livre verrouillé par cette technologie, vous devez nécessairement :
- disposer d’un compte Adobe.
- utiliser un logiciel de lecture qui gère les verrous numériques de ce type [2].


Pourquoi produire un livre numérique

La proximité potentielle d’éléments multimédias au texte d’un livre numérique, la disponibilité hors ligne (sans connexion Internet) du livre numérique, les possibilités d’annotations, de surlignages et l’accès rapide et facile au dictionnaire pour aider l’élève dans sa compréhension du texte sont autant d’arguments pour vous inciter à produire vos document sous un format de livre numérique.


Comment produire un livre numérique

Il existe plusieurs bons tutoriels pour vous assister dans la création de livres numériques. Celui-ci http://www.tahitidocs.com/cours/epu… est très bien.

Si vous êtes un enseignant moodleur, sachez que la ressource livre peut s’exporter au format EPUB !


Et puis après

Nous sommes encore loin de Nelson, Copeland et Alice décrits dans cette vidéo futuriste, toutefois, le livre numérique est une réalité d’aujourd’hui, aidante pour les élèves et nous devons nous efforcer d’aller dans cette direction.


Notes

P.-S.


Source des images

- Lecture de Juan Pablo Bravo du The Noun Project
- Reading de Oleg Frolov du The Noun Project
- Reading de Murat Yalcin du The Noun Project
- Reminder de Connie Y. Chan du The Noun Project
- Tablet de Ben Hsu du The Noun Project
- Smartphone de Claudio Gomboli du The Noun Project
- Logo epub : http://upload.wikimedia.org/wikiped…
- Logo pdf : http://www.adobe.com/images/pdficon…

[1] Vous pouvez consulter cet article pour de plus amples renseignements.

[2] Il existe plusieurs logiciels qui gère les verrous numérique. En voici quelques-uns : Adobe Digital Editions, Adobe Reader, Aldiko, Bluefire, iBooks. Les liseuses Kobo, Nook et Sony sont aussi aptes à gérer ses verrous numériques.

Alors que l’intégration des TIC devient un incontournable, nombreux sont les enseignants qui préfèrent maintenir la tête dans le sable et ne pas intégrer les TIC dans leur pratique.

Une des raisons qui explique cette attitude est leur difficulté à faire face aux problèmes. Car, en effet, intégrer les technologies entraîne son lot de périls. Inévitablement, il y aura des erreurs, des pépins, des obstacles.

Comme je le dis souvent à mes enfants : « Ceux qui ne commettent pas d’erreur sont ceux qui ne font rien »

Dans les lignes qui suivent, je vous prodiguerai quelques conseils pour mieux réagir face à l’adversité technologique.

Sentiment d’efficacité personnel

En prémisse aux conseils, il importe de bien camper le sentiment d’efficacité personnelle (SEP) [1].

En effet, le SEP (les croyances que possède une personne à propos de ses compétences à réaliser avec succès une tâche) joue un rôle primordial dans votre réussite des différentes activités entreprises. Selon Bandura, quatre sources sont à l’origine du SEP :

  1. Les expériences antérieures
  2. La persuasion verbale
  3. Les expériences vicariantes
  4. Les états physiologiques

Au-delà donc de vos réelles compétences, votre propre perception de ces compétences influence votre capacité à réussir !

Une méthode éprouvée

S’il y a une méthode éprouvée à utiliser quand ça va mal, c’est la méthode scientifique. Elle consiste en ces étapes :

- Rassembler des informations (observer)
- Poser le problème
- Formuler une hypothèse
- Tester l’hypothèse
- Observer les résultats et conclure
- Répéter si nécessaire

Une technique essentielle : la capture d’écran

S’il y a une technique importante en résolution de problèmes liés aux technologies (d’un point de vue utilisateur), c’est la capture d’écran. C’est une façon puissante de garder des traces de ce qui s’est passé.

Capturer l’écran signifie de prendre une photo de l’écran. Les systèmes d’exploitation actuels disposent tous de cette fonction. Voici comment effectuer une capture d’écran selon le système.

Sur Windows

Pour ouvrir l’Outil Capture d’écran, cliquez sur Démarrer. Dans la zone de recherche, tapez « Outil Capture d’écran », puis, dans la liste des résultats, cliquez sur « Outil Capture ».

Consultez cette page pour de plus amples renseignements sur l’outil Capture d’écran.

Sur Mac

Utiliser la combinaison de touches [Commande] + [Maj] + [3] pour copier l’écran. Cette opération créera un fichier png sur le bureau, image portant la date et l’heure de la capture.

Sur iOS (iPad, iPhone, iPod Touch)

Pour obtenir une capture d’écran, il faut appuyer simultanément sur les touches « power » et « home » tel que montré sur l’image ci-dessous.

Sur Android (tablettes et autres téléphones évolués)

Pour obtenir une capture d’écran sur ces appareils, il faut appuyer simultanément sur les boutons « Volume bas » et « Power ».

Il est aussi possible, selon la situation problématique, d’effectuer une capture d’écran vidéo. Ce n’est pas l’objet de cet article, mais si l’avenue vous intéresse, sachez qu’il existe des logiciels gratuits qui font très bien le travail.

  • Sur ordinateur :
    • Screencast-O-Matic
    • Votre logiciel de tableau numérique interactif devrait disposer d’un enregistreur d’écran.
  • Sur appareil iOS :

Ça ne va pas bien !!!

Vous ne comprenez pas, vous n’y arrivez pas, ça ne marche pas. Soit. Gardez en tête votre intention, votre objectif.

  1. NE PANIQUEZ PAS ! Rien ne sert de s’énerver, cela n’aidera pas votre résolution !
  2. Prenez note de ce que vous faisiez juste avant que ça n’aille plus.
  3. Faites une capture d’écran.
  4. Essayez de déterminer la cause de l’erreur en appliquant la méthode scientifique :
    1. Est-ce que le problème est reproductible sur un autre appareil ?
    2. Si vous êtes sur Internet, est-ce un problème de navigateur ? Avez-vous essayé avec un autre navigateur ?

Gardez des traces de ce que vous avez tenter comme actions pour résoudre le problème ; cela pourra être utile (que vous ayez réussi ou non) pour d’autres personnes qui vivront une situation analogue.

Le réseau, source de plusieurs maux

Avec la vie connectée d’aujourd’hui, nous sommes rendus assez dépendants de la connexion à Internet. Les raisons d’une inaccessibilité au réseau Internet sont nombreuses et variées. Il sera impossible de couvrir toutes les situations.

Pour vous aider,  Consulter cette page d’aide pour Windows 10. Consultez celle-ci pour Mac.

Vous n’êtes pas seul !

Peu importe la situation vécue, vous pouvez (vous devez) demander de l’aide si le besoin demeure et que vous vous butez à un obstacle. Voici quelques pistes :

- Vous connaissez l’acronyme RTFM ?
- Faites une recherche en ligne avec les mots clés appropriés (ou autrement dit GETA pour Google est ton ami)
- Demandez à vos élèves, ils seront heureux de vous assister.
- Demandez de l’aide à vos collègues
- Postez un message dans un forum du salon national des enseignants de Moodle FGA
- Contactez votre conseiller RÉCIT préféré !

Si le problème est purement technique, logez un billet dans le centre d’appel de vos services informatiques, et utilisez vos traces et vos captures d’écran pour appuyer votre demande. La résolution n’en sera que facilitée !

Mais, dans tous les cas, un conseil doit demeurer en tête :

GARDEZ DES TRACES de vos actions, de vos tentatives de résolution.

Est-ce aidant ?

Vous ne résoudrez pas tous les problèmes technopédagogiques de la Terre avec ces quelques conseils. Mais, s’ils peuvent vous procurer un plus grand SEP, vous serez meilleur à intégrer les TIC.

Avez-vous d’autres conseils, trucs à partager avec nous ?

[1] Pour de plus amples renseignements sur le SEP, consultez cet excellent article de l’Association canadienne d’éducation.

Le terme Nétiquette est un mot-valise issu de la contraction de Net (forme tronquée de Internet) et de étiquette.

La nétiquette est une charte définissant les règles de conduite et de politesse à adopter sur les premiers médias de communication mis à disposition par Internet. Le document officiel définissant les règles de la nétiquette est la RFC1855.

Au cours des trois premières années de publication du BPM, 22 capsules de nétiquette ont été diffusées.  L’objectif de ces capsules est de vous sensibiliser aux bonnes manières dans ce nouveau monde qui ne cesse d’évoluer, de grandir mais surtout de changer nos pratiques.

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