Durant les périodes où le laboratoire n’est pas réservé, s’ajoutent fréquemment des ateliers de français, des activités d’orientation professionnelle ou scolaire. Cela varie de semaine en semaine.

Bien entendu, l’horaire n’est pas figé dans le ciment. Par exemple, lorsqu’on accueille de nouveaux élèves, on utilise le lab afin de présenter à ces nouveaux élèves les services auxquels ils ont droit, les ressources informatiques dont ils disposent et, en mathématiques, j’utilise le tableau blanc pour faire une révision des notions mathématiques de bases.

 

Bon, je parle beaucoup du laboratoire d’informatique, me direz-vous, et bien peu du TBI…

J’y arrive…

En fait, souvent l’un ne va pas sans l’autre. En effet, comment Michel pourrait-il présenter l’ensemble des outils informatiques aux élèves, sans les afficher et les manipuler avec le TBI ?

Lorsque Christian fait son atelier sur la grammaire et qu’il présente une dictée aux élèves, quoi de mieux que de faire une correction en groupe en écrivant, en couleur avec son doigt ? En soulignant les erreurs au surligneur ?

Quant à moi, lors des accueils en mathématiques, je peux préparer d’avance mon atelier sur PowerPoint ou sur NoteBook. Dans les deux cas, je complète les informations en inscrivant les éléments manquants directement sur ma présentation.

Lors de ces ateliers, les élèves apprécient beaucoup de faire une révision en mathématiques. Je peux expliquer la notion de fraction et lorsque je dessine une tarte, sans me forcer, j’obtiens une belle tarte ronde !!! Je prends Geogebra pour expliquer les rudiments des droites…

En fait, le TBI est un outil exceptionnel pour l’enseignement magistral en maths…. Il n’y a qu’un hic. Je n’ai pas souvent l’occasion de faire des ateliers magistraux.

Il y a également Geneviève, enseignante en déficience intellectuelle. Chaque jeudi matin, elle amène son groupe d’élèves au lab d’info. Grâce au TBI, tous les élèves peuvent naviguer sur Internet ; il n’y a plus de manipulations trop fines. On consulte la météo, les nouvelles du jour et on peut s’amuser avec des jeux interactifs éducatifs comme celui-ci sur le site de la CSST.

Louise, une de nos enseignantes de français, a trouvé un excellent complément au TBI sur le site de la CCDMD avec les « Parcours guidés » ou les « Exercices interactifs ».

Bref, au Centre, le TBI est utilisé à toutes les sauces ; comme écran de projection, comme tableau traditionnel, comme support à une présentation. Il permet de projeter des cours préparés d’avance sur Notebook Word, PowerPoint ou Excel et de modifier facilement leurs contenus..

Mais que dire de l’utilisation du TBI dans le cadre de l’apprentissage individualisé ? Pour dire la vérité, à l’Accore l’expérience n’est pas concluante. Comme responsable de l’application pédagogique des TIC et comme enseignante en mathématiques et informatique, j’ai essayé d’utiliser le TBI dans le cadre de l’enseignement (ou de l’apprentissage) individualisé. Cela n’a pas été particulièrement réussi. C’était artificiel. Les élèves n’étaient pas très à l’aise ; le tableau étant devant la classe, ils se sentaient trop en évidence. Le fait de ne pas être familier avec l’outil les déconcentraient. Ils éprouvaient souvent des difficultés à cerner l’ensemble du problème.

Malgré tout, nous sommes très heureux de notre acquisition. C’est un outil convivial et versatile qui remplace favorablement le tableau traditionnel. Tout local où l’on veut faire des cours magistraux ou des présentations devrait être équipé d’un tableau blanc interactif.

Enseignante en mathématiques et informatique